Giulio Vicari (1898-1975) et Wilhelm Schmid (1892-1971), deux citoyens d’honneur de Brè sur Lugano
Giulio Vicari a beaucoup donné au village et c’est grâce à lui qu’il y a un aqueduc à Brè. Le 21 octobre 1946, la « Municipalité de Brè » s’adresse à lui dans un document : …en tenant compte de tout ce que vous avez accompli à ce jour, avec altruisme louable et amour, et de ce que vous ferez certainement encore pour le bien et le développement de notre village et en particulier en ce qui concerne la question de l’eau potable, nous nous sentons obligés de vous exprimer au nom de la population nos remerciements et l’assurance de notre profonde gratitude et appréciation.
La création de l’école maternelle a reçu son grand soutien.
N’oublions pas la fresque de Luigi Taddei sur le mur de l’église, en particulier ce qu’on en voit en arrivant par la rue du village, sa contribution à la création de l’horloge de la tour et bien plus encore. C’est pour ces initiatives et beaucoup d’autres que le conseil municipal de Brè, sur proposition de la municipalité, au cours de la réunion du 15 février 1954, par un vote unanime, a conféré la citoyenneté d’honneur de la ville de Brè à Giulio Vicari, citoyen et maire de Castagnola.
La création de l’école maternelle a reçu son grand soutien.
N’oublions pas la fresque de Luigi Taddei sur le mur de l’église, en particulier ce qu’on en voit en arrivant par la rue du village, sa contribution à la création de l’horloge de la tour et bien plus encore. C’est pour ces initiatives et beaucoup d’autres que le conseil municipal de Brè, sur proposition de la municipalité, au cours de la réunion du 15 février 1954, par un vote unanime, a conféré la citoyenneté d’honneur de la ville de Brè à Giulio Vicari, citoyen et maire de Castagnola.
Un autre citoyen d’honneur de Brè est Wilhelm Schmid de Remigen près de Brugg du canton d’Argovie.
Artiste de premier plan représentant le mouvement culturel et artistique « Nouvelle Objectivité », peinture allemande après l’expressionnisme, il est né en Allemagne dans les années 1920, avant l’avènement du nazisme. Ce groupe comprend des noms tels que Otto Dix, George Grosz, Christian Schad, Conrad Felixmüller, Rudolf Schlichter et Max Beckmann. Wilhelm Schmid, cependant, est l’artiste qui a doté ses personnages des caractères les plus romantiques et les moins agressif, suivant un style poétique qui s’inspire des petites choses d’usage courant et de la vie rurale qu’il a trouvé au village de Brè.
En 1914, il expose au Kunsthaus Zurich des œuvres qui n’échappent pas à l’attention des critiques et après la fin de la Première Guerre mondiale, il devient une figure de premier plan du milieu artistique de Berlin. En 1918, il est parmi les fondateurs du mouvement « Novembergruppe » de Berlin auquel adhèrent de nombreux écrivains, musiciens, peintres et architectes tels que Max Pechstein, César Klein, Arthur Segal, etc. De 1924 à 1931, il est installé à Paris où il est le seul Suisse apprécié par le « Salon du franc ». Il retourne à Potsdam en Allemagne, mais l’arrivée au pouvoir des nazis crée une atmosphère qui rend sa vie sous le Troisième Reich de plus en plus difficile, jusqu’à faire en 1936 l’objet d’une campagne hostile en tant que « bolchevik culturel » et « artiste dégénéré ». Il décide alors de s’installer à Bré sur Lugano qu’il connaît déjà depuis 1919.
À sa mort, Wilhelm Schmid laisse à la ville de Lugano la totalité de son œuvre, sa bibliothèque et la maison dans laquelle il a vécu.
Il reçoit la citoyenneté d’honneur le 12 février 1968 « en tant que peintre de renommée internationale affirmée qui, depuis le 10 août 1943, fut domicilié à Brè, lui faisant honneur grâce à son activité artistique. »
Artiste de premier plan représentant le mouvement culturel et artistique « Nouvelle Objectivité », peinture allemande après l’expressionnisme, il est né en Allemagne dans les années 1920, avant l’avènement du nazisme. Ce groupe comprend des noms tels que Otto Dix, George Grosz, Christian Schad, Conrad Felixmüller, Rudolf Schlichter et Max Beckmann. Wilhelm Schmid, cependant, est l’artiste qui a doté ses personnages des caractères les plus romantiques et les moins agressif, suivant un style poétique qui s’inspire des petites choses d’usage courant et de la vie rurale qu’il a trouvé au village de Brè.
En 1914, il expose au Kunsthaus Zurich des œuvres qui n’échappent pas à l’attention des critiques et après la fin de la Première Guerre mondiale, il devient une figure de premier plan du milieu artistique de Berlin. En 1918, il est parmi les fondateurs du mouvement « Novembergruppe » de Berlin auquel adhèrent de nombreux écrivains, musiciens, peintres et architectes tels que Max Pechstein, César Klein, Arthur Segal, etc. De 1924 à 1931, il est installé à Paris où il est le seul Suisse apprécié par le « Salon du franc ». Il retourne à Potsdam en Allemagne, mais l’arrivée au pouvoir des nazis crée une atmosphère qui rend sa vie sous le Troisième Reich de plus en plus difficile, jusqu’à faire en 1936 l’objet d’une campagne hostile en tant que « bolchevik culturel » et « artiste dégénéré ». Il décide alors de s’installer à Bré sur Lugano qu’il connaît déjà depuis 1919.
À sa mort, Wilhelm Schmid laisse à la ville de Lugano la totalité de son œuvre, sa bibliothèque et la maison dans laquelle il a vécu.
Il reçoit la citoyenneté d’honneur le 12 février 1968 « en tant que peintre de renommée internationale affirmée qui, depuis le 10 août 1943, fut domicilié à Brè, lui faisant honneur grâce à son activité artistique. »
